« Tout le monde devrait vivre un Bab une fois dans sa vie »

MARRAKECH
Remise des prix et soirée de clôture

Des fourneaux de Moselle aux pistes du désert, il y a un grand pas que Maxime, de la team 100, ex-candidat du Meilleur pâtissier, a décidé de franchir en participant à la 7e édition du Bab el Raid.

Si vous êtes un amateur ou une amatrice d’émissions culinaires, vous l’aurez sans doute reconnu sur les photos ou les vidéos. Maxime, demi-finaliste de la saison 9 du Meilleur pâtissier, faisait partie des 123 équipages de cette 7e édition. Avec son ami Jean-François, il formait l‘équipage 100 (Maxime Masson / Jean François Dumont - CCI Formation EESC). Une aventure démarrée il y a plus d’un an et dont le pâtissier ne garde « que des bons souvenirs, notamment sur le plan humain et solidaire ». « C’est vraiment les valeurs qu’on venait chercher en participant au Bab el Raid et on n’a pas été déçus », souligne Maxime, qui raconte avoir été « très ému de découvrir le désert ». « Je me suis senti privilégié, notamment quand on est allés assister au lever de soleil sur les dunes de Merzouga », confie le pâtissier, avant d’ajouter : « J’avais l’impression d’être le roi du monde ».

« C’est passé trop vite »

« Tout le monde devrait vivre un Bab el Raid une fois dans sa vie. Certes, c’est pas des vacances mais c’est incroyable », estime encore Maxime, qui s’est senti « comme en colo ». « Tu passes 24h/24 avec des gens pendant quinze jours donc forcément, ça rapproche », commente-t-il. Ce qui rapproche également, c’est « la quantité de voitures dépannées ». « C’est aussi pour ça qu’on a signés », s’amuse l’aventurier, encore marqués par « la beauté des paysages ».

Quant à ceux qui voudraient suivre son exemple, Maxime leur conseille de « se lancer sans trop réfléchir ». « Plus sérieusement, on a surchargé la voiture de pièces mécaniques pour rien. Mieux vaut garder de la place dans la voiture pour les dons », estime le raideur, qui l’avoue volontiers : « Je ne me rendais pas compte de la pauvreté et quand je reviendrais, je m’investirai encore plus pour apporter des dons ». Son seul regret finalement ? « C’est passé trop vite ». « Le plus dur, ça va être le retour à la réalité », redoute désormais le jeune pâtissier, bien décidé à revenir vivre l’aventure Bab el Raid.

© Maïenga, texte par Marine Girard, photos par Nicolas Jahan et Fred Leloup
ÉDITION 2024

DU 10 AU 21 FÉVRIER

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