Après deux jours de route, premiers pas au Maroc pour les raideurs

ESPAGNE - MEKNES
Espagne Meknès

L’aventure se concrétise pour les équipages qui viennent d’arriver au Maroc. Ils ont fait escale à Meknès avant de prendre la route pour le désert dès jeudi matin.

Après trois jours de route pimentés par des défis qui ont bien occupés les raideurs sur les routes de France et d’Espagne, les équipages ont rendez-vous au Maroc où la véritable aventure commence enfin. Mais avant cela, il a fallu de la patience aux 126 équipages pour sortir de bateau, passer la douane marocaine et rejoindre Meknès à travers des paysages qui sortent de l’ordinaire. Comme le souligne Pauline, de la team 226 (Pauline DIOLEY / Maxime DIOLEY) : « On voit des gens traverser au milieu de l’autoroute, il y a des moutons partout ». « On voit des choses improbables, on a l’impression d’être entourés de bergers », renchérit Guillaume de la team 104 (Guillaume Dhétine / Carine Dhétine - PHOTOTEAM).

« Le désert, ça se vit ! »

Après cette première découverte marocaine, les équipages semblent ravis d’être enfin arrivés et plusieurs d’entre eux arrivent d’ailleurs en klaxonnant à l’hôtel Menzeh Dalia, à Meknès, où tous les équipages sont attendus pour un grand briefing collectif et sportif. L’arrivée à l’hôtel est aussi l’occasion de découvrir les premiers résultats de ce début d’aventure réalisés par rapport aux premiers défis. « Ça va, on est dans la première moitié », ironisent Mireille et Karine, de la team 213 (Mireille CAUBEL / Karine COURTIN - Super U saint Sulpice et Cameyrac).

Le briefing est l’occasion de faire la connaissance de Ludovic, le directeur sportif du Bab el Raid. Lui, tout comme Clémentine, rappellent des règles de savoir-vivre, notamment par rapport à l’environnement, que les raideurs – au même titre que l’organisation – doivent respecter. Ludovic, de son côté, insiste sur les règles de sécurité, particulièrement en ce qui concerne la conduite sur les pistes, très différente de celle sur routes. « Profitez-en, le désert ça se vit », conclut le directeur sportif.

© Maïenga, texte par Marine Girard, photos par Nicolas Jahan et Fred Leloup
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